Maxime le voyageur

Voici Osaka originellement nommé Naniwa car elle fut la capitale du Japon du VIIe au VIIIe siècle.. Cette troisième plus grande ville du Japon, située sur l'île d'Honshu, est traversée par plusieurs rivières dont la plus grande qui est celle de Yodo. Lorsqu'on amorce une promenade dans les rues, on ne peut pas ressentir cette impression de dépaysement. On pourrait même croire que nous nous retrouvons dans une de ces villes américaines avec en scène des écritures japonais ornant notre champ de vision. Surtout, il est plaisant d'admirer la rivière depuis l'un des nombreux ponts qui l'enjambe avec sous les yeux, une colonie de bâtiments et de publicités en bordure. Ne soyez pas surpris de l'occidentalisation de plusieurs villes au Japon et je ne me cache pas que c'est souvent désolant.

J'ai également visité le château d'Osaka en quelques heures car la canicule ne m'a pas du tout épargnée! Sa construction a commencé en 1583, sur le site d'Ishiyama Honganji par Toyotomi Hideyoshi et c'est l'un des châteaux les plus célèbre du Japon. Il joua un rôle important lors de l'unification du pays au courant du XVIe siècle. En se dirigant vers l'entrée, on voit l'intérieur qui évoque une certaine modernité contrastant avec le physique de la forteresse. Il y a plusieurs étages et chacune d'entres elles renferment des expositions d'objets, de peintures, etc...des différentes phases de l'histoire du pays reliées aux habitudes de vie (alimentaire, vestimentaires, culturelle...) des gens. Je ne sais pas si ce n'est pas la bonne période pour les visites mais le peu d'achalandage des gens dans ces endroits historiques est surprenant. Peut-être que la proximité des choses nous fait croire que l'accès est facilement et par conséquent, que ce jour ne presse pas pour les résidents.. 

Visite d'Osaka au Japon: Août 2005

La ville de Nishinomiya est située au sud est de la préfecture de Hyogo entre les villes de Kobe et Osaka. La ville est divisée en deux secteurs particuliers. Au nord on retrouve les montagnes et au sud, c'est plutôt urbain avec les industries et le développement. Je suis resté au sein d'une famille vraiment accueillante dans la région montagneuse.

Maintenant, la ville de Nishinomia a plutôt une orientation académique avec ses universités et ses collèges qui comptent près de 35 000 étudiants. La ville est aussi populaire pour son équipe professionnel de baseball Hanshin Tigers au stade Koshien. D'ailleurs, durant le match de baseball, j'étais accompagné du père de ma famille d'accueil avec ses collègues de travail et sa nièce, de mon ami Alex et plusieurs autres que je ne connaissais pas. Les japonais ont un comportement dicté en fonction de ce que les autres attendent d'eux et souvent, ça nous donne l'impression qu'ils ont été programmés. Dans le stade, à différent moment, ils ont des chansons que tout le monde fredonnent ensemble et en plus, il y a une gestuelle, une chorégraphie qui accompagne le tout... c'est vraiment surprenant. L'équipe de la région affrontait une équipe de Tokaïdo et heureusement, ils ont gagnés! Tout le monde a gonflé des ballons, sans les attacher, pour les laisser fuire dans les airs.

Visite de Nishinomiya au Japon: Août & Septembre 2005

Nous sommes devant le pavillon d'Or appelé Kinkaku-ji mais de son vrai nom Rokuon-ji. Il se situe au nord de la ville de Kyoto et est magnifiquement décoré. C'est un héritage japonais du Moyen-Âge. J'y suis allé avec un ami, un français très sympathique en stage à Nishinomia dans un programme d'études de la culture asiatiques. Son histoire débuta avec Yoshimitsu (1358-1408) qui fut le troisième shogun Ashikaga et qui devint moine en 1395. Il était un grand disciple de Soseki. Yoshimitsu édifia cet endroit pour ses grands jours (sa retraite) mais à sa mort, il a voulu que le pavillon devienne un temple et que le moine Zen, Soseki, en soit son supérieur. La structure de 2 étages est entièrement recouverte de feuille d'or. Au-dessus, on apercoit un phénix en bronze et comme vous pourrez le voir, nous étions bien accompagné lors de notre visite dans le jardin du pavillon.

Visite de Kyoto au Japon: Août 2005

Au centre de la ville de Kyoto, le château de Nijo est modeste mais grandiose à l'intérieur. Cet oeuvre a été crée par Tokugawa Ieyasu (1543-1616) et représente le pouvoir et la richesse du shogunat de l'époque Edo. Prévoyant la visite de l'empereur, le petit-fils de Ieyasu Iemitsu a commandé aux maîtres de l'école de peinture Kano de décorer les salles de réception Shikidai. La grande porte principale Karamon gate surprend de son pignon dans un style chinois et de charnières de plaqué d'or. À l'entrée du palais, on voit la peinture de grands chats de l'époque où les artistes japonais confondaient les léopards avec les tigres femelles. Aussi, les sols sont conçus de manière à laisser jaillir le cri des oiseaux au moindre pas. Lorsqu'on met le pied sur le sol, on entend vraiment ce piaillement diffus.... la ressemblance en est confondante! Moi qui croyait qu'Alfred Hitchcock allait sortir une version japonaise de The Birds. Les pièces sont bien divisées mais d'abord, en traversant le Shikidai, on atteint les salles du Ninomaru où l'on apercoit des statues de samourais installées selon un schème de l'époque, dans les règles de l'art. Chacun possède son titre et sa position dans cette salle et dans la société hiérarchique du shogunat japonais. Tout ça, dans un décor orné de peintures faits sur des murs en papiers figurant le passage de panthères et de tigres dans un paysage de forêt de bambous parsemés d'oies et d'hérons sauvages couvert de pins dans une saison hivernale.... beautiful. Au bout du château, se retrouve le Shiroshoin soit les appartements du shogun ainsi que le Kuroshoin qui est le cabinet noir.

Visite de Kyoto au Japon: Août 2005

Le plus grand des 12 châteaux féodaux du Japon a été construit dans cette ville. Les japonais surnomment ce château: Shirasagi-jo qui veut dire "Château de l'aigrette blanche" parce que le plâtre tout aux pourtours du donjon évoque l'envol d'un oiseau.

Dans la ville d'Himeji où réside ce domaine des samourais, les murs sont inaccessibles et les routes, déroutantes, avec ses nombreux labyrinthes pour égarer tous les indésirables de l'époque.

Durant mon parcours, j'ai trouvé deux gentilles japonaises qui ont bien voulu faire le tour du château avec moi. Elles ne parlent pas l'anglais mais ce n'est pas si grave car c'est une occasion de les surprendre avec ces quelques phrases apprises du japonais. Je leurs ai demandées si elles ne voulaient pas escalader le donjon principal par le mur directement. Malheureusement ce n'est pas possible car la façade principale est conçues de pierres en éventails. Même une araignée ne saurait comment faire!

Alors, il nous faudra passer par la porte principale. Nous avons donc monté dans la tour principale du donjon érigé en 1609 par Ikeda Terumasa pour y découvrir la vie quotidienne des gens de cette époque. Ce dernier en a fait un symbôle de la puissance du shogunat de Tokugawa. Si l'on regarde le château de l'extérieur, on a vraiment l'impression de ne voir que 4 étages tandis que de l'intérieur, il y en a effectivement 5! C'est l'illusion des "corniches" qui, à nos yeux, cache un étage.

Elles étaient découragées ces compagnes de visites lorsqu'elles ont vu que nous devions monter quelques marches supplémentaires pour cet étage-là. Toutefois, c'est intéressant de voir exposés, à l'intérieur, les objets de la vie quotidienne des châtelins. Une fois rendu au sommet, il faut regarder droit devant soi, à travers la fenêtre, pour constater de cette vue stupéfiante et aérienne, la grandeur de la ville d'Himeji...... par contre, si vous regardez à l'intérieur mais cette fois-ci à gauche, vous pourrez admirer les escaliers qui vous dirigeront vers le bas pour vous ramener vers le point de départ (la porte principale)....

 Visite d'Himeji au Japon: Août 2005